Le corps humain subit des modifications au cours de son cycle. Le ventre est l’une des parties les plus susceptibles de subir d’importants changements. On fait généralement recours à la chirurgie esthétique pour faire peau neuve. Pour avoir un ventre parfait, plusieurs sont ceux qui optent pour l’abdominoplastie. Quels sont les effets de cette intervention sur le corps humains ?
Plan de l'article
Qu’est-ce que l’abdominoplastie ?
L’abdominoplastie est une chirurgie esthétique qui vise à enjoliver le ventre. Certains la désignent comme « dermolipectomie du ventre » ou encore « plastie abdominale ». L’opération vise à retirer les excès cutanés et les surplus graisseux. Elle permet également une restructuration et un renforcement des muscles de la paroi de l’abdomen. En général, c’est une opération purement à but esthétique. Mais, d’autres optent pour cette solution pour des raisons de santé puisqu’elle améliore le confort et facilite la réparation musculaire. Dans l’un ou l’autre cas, l’abdominoplastie offre trois principaux résultats.
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D’abord, l’excès de graisse dans la zone abdominale et au niveau du ventre est retiré. On constate souvent cette accumulation chez les hommes âgés de plus de 40 ans. Chez la femme, il faut attendre la ménopause. L’amputation de la peau en surplus est nécessaire pour enlever le tablier abdominal créé par les régimes amaigrissants et les grossesses. Pour finir, l’abdominoplastie sert à donner du tonus aux muscles grands droits. Les grossesses sont souvent la cause de ces modifications sur le corps.
Quels sont les différents techniques d’abdominoplastie ?
La meilleure technique est choisie après des diagnostics cliniques. Le chirurgien plasticien tiendra compte de plusieurs facteurs, dont la tonicité musculaire, le niveau de surcharge graisseux, l’état de la peau, etc. On a principalement trois techniques d’abdominoplastie.
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Première technique : la liposuccion abdominale isolée
C’est une solution privilégiée chez les patients encore jeunes. On y fait recours lorsque l’altération cutanée n’est pas très gênante. Une légère intervention de ce type permettra d’avoir un joli ventre.
Deuxième technique : la mini-abdominoplastie
La mini-abdominoplastie est souvent priorisée dans les cas où l’excès de peau se trouve dans la région inférieure de l’abdomen, avec présence ou non de surplus graisseux toujours sous les nombrils. Le chirurgien pourra procéder à une liposuccion. Il se concentrera sur les bourrelets dorsaux, les régions de flancs, et sur l’ensemble de l’abdomen. S’en suivra un décollement localisé de la peau. L’opération est faite dans la partie inférieure de l’abdomen. Elle permet de procéder à une « remise en tension cutanée ». Une dermolipectomie est faite puis on « refrappe la peau saine ». Éventuellement, il y a une possibilité de remise en tension des muscles de l’abdomen, situés en dessous du nombril.
Troisième technique : l’abdominoplastie complète
Cette technique est prisée lorsqu’on constate de graves lésions de la peau abdominale, l’altération de la paroi abdominale et une surcharge graisseuse importantes. Dans ce cas, l’anesthésie générale reste la seule option et l’hospitalisation dure deux jours au moins. De multiples techniques sont associées pour avoir le résultat final. Le chirurgien procède à : une lipoaspiration, un décollement des tissus cutanés, une remise en tension des muscles, une ablation, une transposition ombilicale et un redrapage.
Quelles sont les conséquences de l’abdominoplastie sur le corps humain ?
En première position, on note les risques d’accident thrombo-emboliques. Ce sont des complications qui peuvent s’avérer très graves. On conseille d’arrêter la prise des pilules contraceptives au moins un mois avant l’opération. D’autres mesures permettent aussi de réduire ce risque. Le patient peut également être victime d’un saignement interne ou externe, marqué visiblement par le gonflement de la cicatrice. Plus scientifiquement, on parle d’hématome. Une nouvelle chirurgie est souvent la seule solution efficace. Les risques d’infections existent également, mais sont très faibles.
Après l’opération, un épanchement lymphatique, encore appelé « sérome » peut survenir. Il faudra faire recours à plusieurs pontions pour soigner le mal. Les risques de désunion sont accentués si le patient fait des gestes complexes trop tôt. Sur la peau, les cicatrices en relief ou les cicatrices hypertrophiques peuvent apparaître. Leurs présences sont souvent gênantes. Les cicatrices sont susceptibles d’être plus larges chez les personnes qui souffrent d’obésité, et/ou qui fument. On parle souvent de nécrose de la peau. Le patient peut également développer un cytostéatonécrose. Il pourrait ressentir de nouvelles sensations différentes au niveau du ventre.