La pandémie de Covid-19 a eu, depuis son apparition au début de l’année 2020, de nombreux effets sur notre quotidien, dans de multiples domaines. C’est notamment le cas du secteur médical qui s’est vu dans l’obligation d’avoir très largement recours à la télémédecine. Ce mode de consultation à distance, via les moyens de communication modernes que sont l’internet et les logiciels permettant les appels en visio, est en effet idéal lorsque l’on est en incapacité de se déplacer pour x raisons. Nous ne pouvons dire aujourd’hui si la covid est derrière nous, mais la téléconsultation n’en continue pas moins à être plébiscitée par les patients.
Nous avons ainsi eu envie de revenir sur les particularités de cette pratique, et spécifiquement sur ce qu’elle a de différent de la médecine en présentiel.
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Un fonctionnement identique à celui de la médecine « traditionnelle »
Si les consultations de télémédecine sont intégralement prises en charge par dérogation jusqu’à la fin du mois de septembre 2022, les patients devront à nouveau les régler à compter d’octobre. Les modalités sont exactement les mêmes que pour une consultation dite « normale », d’où l’intérêt qu’il y a aussi à bien choisir sa mutuelle. Mais nous y reviendrons plus tard.
La Sécurité Sociale prend à sa charge une partie de ces consultations, comme c’est le cas pour la grande majorité des soins, examens et médicaments. Le taux de remboursement est de 70% sauf circonstances spécifiques donnant lieu à une prise en charge intégrale, c’est notamment le cas pour la maternité ou les affections de longue durée. Pour régler une téléconsultation, il convient de voir avec votre praticien comment celui-ci souhaite procéder. Cela peut être par carte bleue via l’internet et de manière sécurisée, mais vous pouvez tout aussi bien effectuer un virement bancaire ou lui envoyer un chèque. Chaque médecin peut en effet avoir ses préférences.
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Notez bien que le fait de passer par la télémédecine ne vous dispense en rien de respecter le parcours de soins coordonné mis en place par la Sécurité Sociale.
L’intérêt d’avoir une complémentaire santé
Comme dans la pratique traditionnelle de la médecine telle que nous la connaissons depuis toujours, une certaine somme va rester à votre charge une fois que l’Assurance Maladie aura procédé au remboursement de ce qu’elle prend en charge. C’est à ce moment précis que la mutuelle intervient. Si tant est que l’on en ait une.
Elle est en effet chargée de compléter les remboursements de la CPAM, dans les limites convenues par votre contrat. D’où l’intérêt de faire le bon choix concernant celui-ci. Si vous êtes salarié du secteur privé, vous bénéficiez fort probablement de la mutuelle souscrite par votre employeur, il a obligation de le faire depuis 2016 tout en prenant au moins 50% des cotisations à sa charge. Mais si vous devez vous assurer de façon individuelle, prenez le temps de bien étudier vos besoins et de vous poser les bonnes questions avant de faire votre choix.
Que vous ayez alors recours à la médecine de façon présentielle ou à distance, vous aborderez ainsi les dépenses concernant votre santé en toute sérénité.