La cigarette électronique est apparue dans les années 2000 et a fait son apparition sur le marché français vers 2010. Elle a alors vu les points de vente se multiplier dans les villes, et sa pratique augmenter. Afin de voir quel est l’impact de la vape sur la population, il faut s’intéresser aux statistiques. Diverses études et enquêtes sur le sujet sont régulièrement menées afin de mesurer les dangers ou non liés à cette pratique en comparaison avec le tabac, mais aussi pour mettre en avant ses effets sur les fumeurs.
La cigarette électronique, une pratique régulée en Europe
Le tabac et les produits dérivés du tabac sont régulés en Europe depuis plusieurs années maintenant. L’objectif de la Tobacco Product Directive est de protéger les fumeurs, et désormais les vapoteurs, en encadrant ces pratiques avec diverses mesures. Concernant la cigarette électronique, la TPD instaure par exemple des normes minimales de sécurité et de qualité pour tous les produits de la vape ; oblige les fabricants à informer les consommateurs sur les ingrédients utilisés dans leurs produits ; interdit de faire de la publicité pour la vape ou bien encore limite à 20 mg/ml maximum le taux de nicotine que peut contenir un e-liquide.
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Si la TPD vise à protéger fumeurs et vapoteurs, sa révision est surveillée de très près par les utilisateurs de la cigarette électronique, qui craignent de la mise en péril de cette pratique, par plus de taxation par exemple. Or, premier chiffre intéressant à connaître, diverses études montrent que la vape est 95% nocive que le tabac. Elle est un précieux allié pour les personnes qui souhaitant arrêter de fumer, et c’est pour cela qu’il est important de la défendre.
Les principales statistiques concernant la cigarette électronique
Les résultats d’un travail effectué par Santé Publique France en 2017 montrent que parmi les ex‑fumeurs qui déclarent vapoter au moment de l’enquête ou qui ont déjà vapoté quotidiennement pendant au moins un mois, 76,3 % affirment que la vape les a aidés à arrêter de fumer.
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En parallèle, 80,4 % des vapofumeurs déclarent en 2017 que la cigarette électronique les a aidés à réduire leur consommation de cigarettes.
Il est à noter également que depuis 2010 et la mise sur le marché en France de l’e‑cigarette, environ 700 000 ex‑fumeurs quotidiens ayant arrêté le tabac depuis au moins six mois, déclarent que l’utilisation de la vape les a aidés à arrêter de fumer, avec ou sans autre aide.
Concernant les études qui sont menées à l’étranger, le dernier rapport de Public Health England qui a analysé sept revues systématiques incluant des méta‑analyses, indiquent que deux d’entre elles ont trouvé un effet positif de l’e‑cigarette sur l’arrêt du tabac, quand quatre autres mentionnent qu’il n’est pas possible de conclure et qu’une seule montre un effet négatif.
Il faut savoir qu’actuellement en France, le nombre de vapoteurs est estimé à 3 millions. 10 millions de personnes sont elles encore accros à la cigarette traditionnelle. L’Institut National de Prévention et d’Éducation pour la Santé (INPES) a montré que l’utilisation de l’e-cigarette permettait aux fumeurs de réduire de 8 à 9 cigarettes leur consommation quotidienne.
Ces chiffres montrent une chose importante. Il est indéniable que pour les ex-fumeurs et les vapofumeurs, la vape est un allié considérable à l’arrêt ou à la diminution du tabac. Les effets positifs de la cigarette électronique sur l’arrêt du tabac ressortent d’études et enquêtes menées en France et d’autres pays comme l’Angleterre. Avec un chiffre de fumeurs qui reste encore très important en France, il est important que la cigarette électronique puisse continuer à servir de tremplin vers l’arrêt du tabac. Car en commercialisant des e-liquides à base de nicotine, tel est l’un des objectifs : permettre aux fumeurs les plus accros au tabac de décrocher en douceur.